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| - Carnet de voyage de Cixi - | |
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Cixi Gil-Estel Ecuyer
Nombre de messages : 39 Date d'inscription : 17/02/2007
| Sujet: - Carnet de voyage de Cixi - Sam 17 Fév - 15:27 | |
| 17 Alturiak 1373
Ca y'est j'ai fais mes premiers pas hors de l'académie. Le navire marchand m'a déposé dans la petite bourgade de Scindeleau. On y est loin de l'agitation de Lunargent, le temps y paraît figé, sans doute par le froid qui y règne... Il faudra que je pense à me trouver quelque chose de chaud, une fois en dehors du Mythal du "Joyaux du Nord" on ressent rapidement la morsule d'Aurile. L'architecture y est simpliste mais fonctionnelle, les habitants semblent simples et pragmatiques et j'en connais beaucoup à l'académie qui devraient prendre exemple sur eux. Premier voyage et première expérience du danger, alors que je déambulai dans les alentours du village, une bande des gobelins m'est tombée dessus... Les livres ont raison, on ne fait pas mieux dans la laideur... Mais ils sont coriaces et je ne dois mon salut qu'à la furie de Dilnae et surtout à un homme vêtu de noir, un manchot; il tient une boutique à Scindeleau "la Bonne affaire" et m'a d'ailleurs fourni un bel anneau: je vais faire des jaloux au collège. Une fois remise de mes émotions je me suis rendu à la "Flamme d'Argent", une forge, pour m'y acheter une dague pour mes pérégrinations futures ... on ne sait jamais. Le forgeron y est plutot aimable et généreux, chose étrange il m'a offert la dague je me demande si je dois mettre ça sur le compte de mon joli minoi ou sur le fait qu'il espère que je lui fasse de la publicité. Toujours est il que j'y retournerai sans doute. | |
| | | Cixi Gil-Estel Ecuyer
Nombre de messages : 39 Date d'inscription : 17/02/2007
| Sujet: Re: - Carnet de voyage de Cixi - Lun 26 Fév - 14:01 | |
| 22 Ches 1373
Ma deuxième excursion s'est révélée aussi riche en rencontres et en rebondissement que la première. Une fois débarquée à Scindeleau je prend la route de Hautegarde, quelques heures de marches plus tard me voila arrivée. Ce bourg est plus développé que Scindeleau, sans doute grace à la présence bienveillante des chevaliers d'argent. Après avoir fait le tour, mon estomac me tiraille et c'est avec plaisir que je rentre dans la seule auberge du Bourg : "l'auberge de la forteresse"; le nom n'est pas très original mais on y mange bien et mieux encore on y apprend multitudes de choses. Deux hommes atablés derrière moi parlent d'un communauté d'elfes des bois vivant dans le Boilune, ni une ni deux je lance alors un bombardement massif de sourires qui me permettent de m'installer à leur table quelques minutes plus tard. La discussion s'engage et finit par m'apprendre l'itinéraire pour rejoindre cette communauté. Le temps s'écoule et si je veux être de retour à lunargent le lendemain il me faut les quitter rapidement, ce que je m'empresse de faire sans oublier de les remercier. Pourquoi cet empressement pour un communauté elfique? Après tout les livres de l'universités nous renseigne infiniement sur ce peuple, et Lunargent est peuplé de gens du Tel-quessir. Eh bien rien ne vaut une démarche empirique, les livres ne sont que des représentation issues d'hommes qui se veulent objectifs !
En moins de temps qu'il me faut pour le dire me voila dans le Boilune, tout semble calme mais je reste sur mes gardes on raconte que ces bois ont poussé sur une multitude de secrets... Je tente de suivre l'itinéraire dressé par les deux hommes de l'auberge mais visiblement il n'est pas au point ... Dilnae est tout excité, si bien que lorsqu'un lievre déboule d'un buisson ce gros bêta se met à le poursuivre. J'ai beau hurler rien n'y fait, et apres quelques minutes de course a pied je le perd de vue, me voila bien. S'en suit plusieurs heures de recherches, en vain. Découragée je retourne sur mes pas en direction de Hautegarde avec l'idée que je trouverai bien une âme charitable pour retrouver ce cabot. Mais à deux pas de la lisière je croise un elfe dont j'apprendrai le nom plus tard : Messire Isendur Dy'Neren, il est druide et membre de la communauté du Vieux Chêne. Quelques remontrances plus tard du fait que je me balade seule dans ces bois, il accepte de m'aider à retrouver Dilnae. Cette fois ci Tymora est avec moi, il faudra que je lui offre un cierge. Nous trouvons Dilnae non loin de là, les babines pleines de sang... pauvre lièvre, je le dispute et manque de me faire mordre ... il va falloir que je fasse quelque chose. Soudain l'elfe nous interrompt, la nuit tombe, un hurlement brise le silence du crépuscule, nous avons ordre de faire silence et de le suivre. Visiblement il était inquiet, je m'exécute sans broncher et le suit jusqu'à un énorme chêne. Voila la communauté, je me demande comment j'ai fais pour louper un arbre aussi énorme ...
Finalement nous pénétrons dans l'arbre et messire Dy'Neren nous explique de quoi il retourne : le sang noir ! Moi qui croyait que ces lycanthropes vivaient beaucoup plus au nord. Sans la rencontre du druide j'aurai plus finir en boule de poil... Après reflexion, c'est deux cierges que j'offrirai à Tymora. Messire Dy'Neren m'informe qu'il va fallloir que je passe la nuit ici, j'accepte en étant consciente que je vais louper mes cours d'abjuration mais cela semble plus prudent et puis cela m'a permis de visiter cette communauté, avec un guide de marque qui plus est, apres tout c'était mon projet initial. Le style est "dépouillé", comme diraient nos Maîtres de l'Art, simple mais généreux, calme et reposant. Mon hôte m'explique les fonctions des diverses salles et me permet même d'observer leurs marchandises. Ici tout est "écolo", ces elfes vivent en autarcie et ne vendent que leur surplus. Au terme de cette visite la fatigue me gagne et mon nouvel ami m'offre un lit das un dortoir, ou je vais m'écrouler comme une masse. Au petit matin je fis le tour de la communauté sans trouver mon hôte de la veille, tant pis je reviendrai plus tard, en route pour Lunargent ! | |
| | | Cixi Gil-Estel Ecuyer
Nombre de messages : 39 Date d'inscription : 17/02/2007
| Sujet: Re: - Carnet de voyage de Cixi - Ven 9 Mar - 0:14 | |
| 26 Tarsakh 1373
Cette fois ci ma balade fut moins riche en rebondissement, il faut dire que je n'avais pas prévu assez large au niveau du temps et la les caprices de la Rauvin n'ont rien arrangé. Enfin cela m'a toujours permi de rencontrer de nouvelles têtes en plus de revoir Messires Dy'Neren et Von Richtburg. Ces deux là sont souvent à la chopine rieuse. Quant à ces nouvelles rencontres des gens plutôt atypiques : un certain Jimmy "les mains vives" à l'oeil brillant et un soupçon vicelard, un druide plus têtu qu'un âne et un guerrier, un certain Edgar, plutôt bourru. Peut être les reverrai-je... mais s'il en est un que je dois revoir c'est ce vieil homme, Edouard, il a été dévalisé par des gobelins et je lui ai promis mon aide... Dans quoi est ce que je me suis encore fourrée. | |
| | | Cixi Gil-Estel Ecuyer
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| Sujet: Re: - Carnet de voyage de Cixi - Mar 10 Avr - 10:48 | |
| 2 Eleasias 1373
Ca y'est la douleur et le dégout me sont enfin passés et c'est avec les larmes à peine séchées que je me remet à écrire... J'ai tué, tué pour vivre et pour sauver ce nain... Sans doute est ce la première expérience de la maturité, un rite de passage auquel tout le monde s'expose en dehors des oasis de paix que sont les bourgs et cités. Enfin je cesse d'en parler cela ne fait que remuer le couteau le couteau dans une plaie en voie de cicatrisation. Néanmoins ce nouveau voyage, bien que bref, fut fécond. A peine sortie des cabines du navire que je tombe nez à nez avec un membre du Tel-Quessir. La discussion s'engage et c'est avec stupéfaction que je découvre qu'il s'agit d'un drow, du moins il me l'annonce lui-même. Selon moi il est "inoffensif", et semble vénérer la vierge noire, mais je laisse à d'autres le soin de vérifier ces dires; cependant je tairai ici son nom afin qu'il ne soit pas en danger si quelqu'un lisait mes carnets. D'ailleurs il fut courtois et m'invita, malgré les risques que cela représente, à boire un verre à la chopine rieuse où notre discussion continua. Puis il me fallut rejoindre le navire comme à l'habitude. Si Mystra le veut peut être recroiserai je cet homme de nouveau. | |
| | | Cixi Gil-Estel Ecuyer
Nombre de messages : 39 Date d'inscription : 17/02/2007
| Sujet: Re: - Carnet de voyage de Cixi - Jeu 3 Mai - 1:47 | |
| 13 Uktar 1373
Alors que nous sommes à un mois de la nouvelle année, mes sorties répétées de l'enceinte du collège viennent enfin d'être payante. Cette journée s'annonçait pourtant des plus banales ... Un voyage en bateau monotone de plusieurs heures avec une Rauvin agitée alors que le soleil brillait, des marins brailleurs... Un schéma identique aux fois précédentes. Alors que je sort de ma cabine pour débarquer je croise une vieille connaissance que je n'identifie pas de suite, une certaine Tavaril, une amie de messire Dy'neren, visiblement discrete, mais je ne manque pas de la saluer et elle ne manque pas de me renvoyer la poilitesse. L'estomac criant famine, je la quitte rapidement pour prendre place au comptoir de la Choppine Rieuse, le patron m'y fait rire; imaginez vous un demi-orque habillé comme un dandis avec la même élocution que le meilleur des poétes du conservatoir d'Utrumm.
C'est sur ce comptoir que je fais la connaissance d'une elfe, assez jeune me semble-t'il, et plutôt jolie... disons du moins que certains de mes amis du collége ne rechigneraient pas à ma regarder. C'est son visage qui m'interpellle, il est surmonté d'un énorme tatouage arachnéen, il faudrait d'ailleurs que je recherche dans la bibliothèque du collège pour savoir de quoi il s'agit. Rapidemment j'entame la conversation, c'est une ensorceleuse, "une sorcière" comme disent les gens de Scindeleau, répondant au nom d'Eowadrithien [HRP][Me corriger si je me trompe] et se qualifie comme une "voyageuse". La discussion s'enchaîne puis elle me révèle non sans quelques regrets qu'elle est coincée à Scindeleau du fait de ses revenus et de la dangerosité de l'extérieur; une idée me germe alors dans l'esprit : pourquoi ne pas l'accompagner à Lunargent en longeant la Rauvin ! A deux nous devrions pouvoir nous défendre, à l'aide de Dilnaé, et ce serait pour moi une occasion unique de parcourir une large part de la vallée de la Rauvin. Elle accepte, non sans quelques hésitations, je lui offre une chambre afin de se reposer avant de partir. Une fois levées, habillées et restaurées nous nous mettons en route.
Problème, Dilnaé fait encore des siennes et nous perdons quelques temps à la chercher pour finalement la retrouver aux portes orientales du bourg. Pendant cette recherche nous croisons cette Tavaril, trainant trois énormes sacs lourdement chargés si mes yeux sont bons; et alors que notre voyage devait réellement débuter nous la croisons de nouveau. Bavarde comme je le suis le dialogue s'engage et Dame Tavaril nous fait part de certaines rumeurs concernant un spectre rodant autour de Hautegarde... Un sujet intéressant, qui l'est plus encore lorsque j'apprend que son origine serait dans le Boilune... Mes méninges se mettent en action, cette femme semble etre une fine connaisseuse de boilune: c'est la seconde occasion en or de la journée pour moi ! Ni une ni deux, j'ammène la discussion à la légende véhiculée par les etudiants de dernier cycle, celle du Vieux Silane Brumépaisse "le Dément" et je parviens à convaincre mon auditoire, Dames Tavaril et Eowadrithien de se rendre au Boilune afin de mener diverse observations sur les phénomènes récents, et surtout, dans mon cas, pour tenter d'affirmer ou d'infirmer cette vieille légende universitaire tout en oubliant les danger du Boilune je l'admet et Dame Tavaril ne manque d'ailleurs pas de me les rappeler. Cette fois ci nous partons pour de bon !
Sur la chemin de Hautegarde, nous sommes attaquées par des brigands mais notre guide appuyée par Dilnaé les reduisent au silence avant même que nous ayons le temps de comprendre ce qu'il se passait. Helas une fois à Hautegarde Dame Tavaril nous quitte pour une raison que j'ignore. Tymora m'aurait donc abandonnée ? Non au contraire ma comparse restante accepte de continuer, tout en étant consciente des risques. Enfin nous nous enfonçons dans le Boilune, prudemment nous longeons la lisière occidentale pour pouvoir fuir à la moindre alerte et ce fut une idée de génie ! Tandis que nous avancions silencieusement je crois entendre des bruits de mouvements derriere un buisson, nous faisons halte pour écouter, Dilnaé en profite pour foncer tête baissée dans les buissons, elle s'y bat avec d'étranges scarabés géants inconnus à tous les bestiaires que j'ai pu consulté et en ressort couverte d'un liquide vert épais et poisseux sur les babines et le reste du corps. A notre tour nous risquons un oeil à travers ce buisson, puis deux : la voie est libre. Nous progressons lentement et tombons avec stupéfaction sur un large escalier de marge s'enfonçant dans les entrailles du Boilune. Inconsciente du danger je m'y faufile la premiere et ne doit la vie une fois de plus qu'a la fureur de Dilnaé qui bondit sur d'autres de ces vermines qui nous attendaient tapis dans l'ombre. Dame Eowadrithien est fortement blessée, ce lieu est trop dangereux, mais poussée par la curiosité je m'enfonce discrétement dans la piece suivante, grâce à une porte entrouverte. Au milieu de cette salle habitée par des minautores je découvre une sorte de journal intime signé de la main de Silane Brumépaisse. La légende était vrai ! Mais le temps s'ecoule, nous sortons de cette antre, alors que le soleil commence à se coucher. S'ensuit alors une course intense afin de sortir de ces bois maudits la nuit ! Nous y parvenons de justesse !
Après avoir repris notre souffle nous reprenons la direction de Scindeleau où nos chemins se séparent mais dans l'espoir que ce ne soit pas définitif.
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| | | Cixi Gil-Estel Ecuyer
Nombre de messages : 39 Date d'inscription : 17/02/2007
| Sujet: Re: - Carnet de voyage de Cixi - Mer 16 Jan - 20:33 | |
| 28 Uktar 1374
Cette guerre est un fléau, non seulement elle décime les notres mais il faut en plus qu’elle fasse de nous des prisonniers… prisonniers de Lunargent, du Collège, de cette maudite chambre ! J’étouffe ! sont ceux qui sont plus à plaindre que moi mais je n’en peux plus de cet enfermement forcé ! La majeure partie de mes amis sont partis rejoindre leurs familles, les plus expérimentés d’entre nous ont rejoind la Légion d’argent et la Gardesort pour lutter contre les orques, presque tous nos professeurs sont sur le front, mais nous, qui avons décidé de rester à l’Académie, sommes condamnés à rester ici sans rien faire. « Vous devez continuer vos études, y exceller pour pouvoir remplacer vos professeurs s’il leur arrivait quelque chose », ben voyons … Nos journées s’articulent autour des rayonnages de la bibliothèque et de quelques expériences peu exaltantes … Je m’inquiète pour tous ces gens que j’ai pu rencontrer lors de mes escapades hors de Lunargent : les habitants de Scindeleau et ceux du vieux chêne … A la moindre occasion je fonce ! | |
| | | Cixi Gil-Estel Ecuyer
Nombre de messages : 39 Date d'inscription : 17/02/2007
| Sujet: Re: - Carnet de voyage de Cixi - Mer 23 Jan - 12:24 | |
| 12 Nightal 1374
Finalement j'y suis parvenue ! A vrai dire ce n'était pas compliqué un peu d'argile, une formule sortie d'un de ces bons vieux grimoires poussiéreux et me voila avec un visage neuf pour quelques petites minutes... Assez pour tromper la concierge en tout cas. J'ai bien fait de suivre les cours de transmutation finalement cela aura payé. Le temps de faire un tour devant la boutique du Fil d'Or et me voila sur le navire pour Scindeleau.
Dans la soute on aperçoit déjà plus nettement les effets de la guerre sur les Marches : les marins ne sont plus aussi joviaux que par le passé, ils ont même abandonné ces chansons paillardes qui me faisaient tellement rire ; les marchandises sont peu nombreuses et se résument à un peu de nourriture et du matériel militaire ; coté passagers il me semble que j'étais la seule. Bref le voyage fut plutôt du genre long et ennuyeux mais il en fallait plus pour gâcher mon plaisir.
Et celui-ci fut grand lorsque je replongeais mes bottes dans le manteau neigeux du petit village que je n'avais pas vu depuis plus d'un an. Le village semblait vivre au ralenti, d'autres diraient survivre, unes ou deux maisons manquées et les rues étaient quasiment désertes mais le bourg était peu touché si l'on considérait l'ampleur du conflit qui se déroulait à une quinzaine de kilomètres au nord.
En tout cas le plus important était toujours debout : La Chopine Rieuse ! Le temps de secouer mes bottes à l'entrée et je filais prendre des nouvelles auprès de Messire Dongus, toujous à son poste, et commandais un petit cidre pour me réchauffer comme le veut la coutume locale (les puristes diront la coutume préconise de la gnôle naine mais mon estomac et mon foie préfèrent éviter). L'endroit me semble moins vivant que par le passé mais je reconnais un visage familier attablé autour d'une bière avec deux compagnons, Messire Dy'Neren , que je m'empresse d'interpeler. L'un de ses compagnons se révèle être Messire Von Richtburg, le gérant de la Bonne Affaire, l'autre est une jeune femme qui doit avoir le même âge que moi, Dame Anya quelque chose avec qui je partage certains traits de personnalités. La discussion s'engage et chacun fait le point sur sa situation Messire Dy'Neren se consacre à la défense de sa communauté, Messire Von Richtburg tente de faire survivre son affaire et Dame Anya semble venir faire un voyage initiatique dans notre région. On parle de tout et de rien mais pas assez longtemps à mon gout car le temps de la séparation arrive rapidement, chacun étant rappelé à ses responsabilité ...
Enfin bref ce fut un voyage revigorant que j'espere renouveler rapidement, mais pour le moment il va falloir trouver une excuse pour mon absence le bateau va arriver ... | |
| | | Cixi Gil-Estel Ecuyer
Nombre de messages : 39 Date d'inscription : 17/02/2007
| Sujet: Re: - Carnet de voyage de Cixi - Lun 4 Fév - 20:33 | |
| 7 Martel 1375
Cette journée s’était bien commencée, une réunion visant à trouver des solutions à l’arrivée incessante de réfugiés retenait mes professeurs et m’offrait l’occasion de m’éclipser pour Scindeleau… Si j’avais su… J’aurais dû y aller à cette réunion !
A peine débarquée, le temps de boire un potage chez Maître Dongus, et me voilà nez à nez avec un convoi de réfugiés réclamant l’aide du maire. Tous ont l’air épuisés, affamés, transis de froid. Cela doit faire plusieurs jours qu’ils errent dans les plaines du nord, en trainant derrière eux ce que la guerre a bien voulu leur laisser… un ramassis d’objets miteux, quelques fripes et un ou deux bovins faméliques. Quand on a tout perdu le moindre objet rappelant le bonheur du passé, aussi misérable soit il, doit prendre une importance considérable … Le maire finit par arriver et je reste plantée là à écouter ce qu’il se dit. Le maire leur promet son aide et tente de leur redonner espoir mais c’est bien de l’inquiétude que je lis dans son regard lorsqu’il se retourne pour rentrer à la mairie… Intimidée, je le salue et lui offre mon plus beau sourire pour le soutenir dans cette épreuve. Je ne sais pas si mon sourire y est pour quelque chose mais Messire Menesef s’arrête et me confie ces quelques mots : - Pauvres gens, ils s’attendent à ce que je les sauve, mais je ne sais que faire. Comme si notre bourg n’était pas assez tourmenté par cette guerre. Mais il ne sera pas dit que Scindeleau laisse mourir ceux qui viennent mander son aide ! S’exclama t’il, comme pour se donner du courage. - Vous pourriez peut-être demander à Messire Dongus de les loger ? Et pourquoi ne pas faire appel à l’hospitalité naine ? Les habitants de Castlemithral ne cessent de s’en enorgueillir, qu’ils le prouvent ! Nous pourrions peut être aussi mener ces pauvres gens à Everlund par voie fluviale ? Répondis je timidement. Ca y’est ma cervelle d’étudiant se mettait à bouillonner, concevant des plans d’urgences acadabrantesques, éludant tout ce que cela impliquerait. Mais finalement la première solution trouva grâce aux yeux du maire et il m’envoya demander l’accord du tavernier.
Sans perdre une minute je file à la Chopine Rieuse suivie d’une silhouette familière. Maître Dongus reste sonné quelques instants par ma demande mais, avec l’aide de cette silhouette familière qui n’est autre que Dame Tavaril, nous parvenons à trouver un accord. Il logera gratuitement la douzaine de réfugiés nouvellement arrivés en échange de quelques travaux et de nourriture. Le temps de laisser quelques pièces pour qu’un potage soit servi aux malheureux (tant pis pour ma nouvelle robe) et nous partons à la chasse ! On me l’aurait dit ce matin que je ne l’aurais pas cru… Moi qui parvient à peine à tirer un carreau avec mon arbalète sans enrayer le mécanisme… Enfin c’est pour un cas de force majeur ! Que Maïlikki me pardonne !
Nous arrivons rapidement dans le bosquet au nord de Scindeleau, Dame Tavaril paraît aguerrie à la traque, je tâche donc de reproduire le moindre de ses faits et gestes ! Cela paye nous abattons deux cerfs et un sanglier qui a failli ruiner ma tunique ! Pour le reste je ne préfère pas regarder, ma complice achève nos pauvres victimes tandis que je cherche une branche assez solide pour les transporter. Direction Scindeleau ! Heureusement que le trajet est court, quel poids ! C’était sans compter une meute de Worg qui nous tombe dessus à la lisière du bois. Tout se passe très vite, Dame Tavaril dégaine sa lame et ma fait virevolter dans la chaire des créatures, le temps pour moi de jeter quelques sorts et tout est terminé … Rentrer au plus vite ! Je n’ai plus que cette idée en tête ! Visiblement les dieux en ont décidé autrement, les bras et la jambe droite de ma protectrice ruissellent de sang … impossible dans ces conditions de rapporter notre butin. Je me résigne, sous son conseil, à aller chercher de l’aide ! Mis à part quelques brimades tout se fini bien, trois miliciens viennent à notre secours : Mission accomplie ! Le maire remet une béquille à Dame Tavaril et Maître Dongus nous offre une collation pour nous remettre sur pieds.
L’on commençait à peine à gouter au bonheur du repos lorsqu’un des réfugiés descend, le visage ruisselant de sueur, l’air énervé et réclame de l’argent à notre hôte dans un discours plus que confus. Visiblement notre ami tavernier ne comprend pas plus que nous … Pendant que je prend un peu de recul mon amie cherche à le calmer, mais rien n’y fait et il dégaine une dague ! Un milicien interpelé par le bruit fait irruption et lui exhorte de jeter son arme. L’homme en devient hystérique et place sa lame sous la gorge du Vieux Edouard. « N’approchez pas démon de l’enfer ! Jamais je ne vous suivrai ! ». Il est complément dément. Une nouvelle fois Dame Tavaril entreprend de le calmer ; cela semble fonctionner jusqu’à ce qu’il s’élance sur le milicien, lame en avant, dans un nouvel élan de folie. Le pauvre finit empalé sur l’épée du garde … Ce dernier décide de sortir le corps avec l’aide du tavernier, mais tous les deux sont stoppés par Dame Tavaril : d’étrange tâches parcourent le corps du réfugié. Alerté le maire fait quérir un moine au monastère de Saint Anar. Il arrive, enfile des gants de cuir et examine le corps. Pour lui c’est un cas flagrant de « Flaque-du-dément », une infection mortelle. Le malade délire pendant des jours, ses organes se liquéfiant peu à peu des pertes sanguinolentes de déversent peu à peu par tous les orifices … Cela à suffit à couper l’appétit à tous les clients de l’échoppe … J’oublie le meilleur… c’est contagieux ! Enfin d’après le moine seulement si on est en contact avec le sang d’un malade. C’est assez pour que le maire ordonne l’inspection des autres réfugiés et pour que je rentre aussi vite que possible à Lunargent pour me désinfecter sous toutes les coutures ! | |
| | | Cixi Gil-Estel Ecuyer
Nombre de messages : 39 Date d'inscription : 17/02/2007
| Sujet: Re: - Carnet de voyage de Cixi - Lun 25 Fév - 3:05 | |
| 12 Ches 1375
Qu'ai je fais ? Moi qui voulait découvrir le monde me voici condamnée dans une chambre et je n'en sortirai que pour rejoindre l'échafaud ... *le reste est illisible de lourdes larmes ont fait ruisseler l'encre sur la page*. | |
| | | Cixi Gil-Estel Ecuyer
Nombre de messages : 39 Date d'inscription : 17/02/2007
| Sujet: Re: - Carnet de voyage de Cixi - Mar 4 Mar - 2:32 | |
| 7 Tarsakh 1375
Louée soit Mystra ! Tout est terminé, enfin je retrouve la force et la volonté d’écrire, de vivre. « La curiosité est un vilain défaut » mes parents n’ont jamais cessé de me le répéter lorsque je n’étais qu’une enfant et c’est comme cela que j’ai toujours considéré cette mise en garde : un proverbe inventé par les adultes pour raisonner les enfants frondeurs… Hélas je viens d’en expérimenter la douloureuse authenticité, je sais maintenant à quoi m’en tenir.
Tout a commencé il y a un mois environ, c’était lors d’une de ces sorties que j’aime tant ; partie pour Boilune afin de rendre visite à Messire Dy’Neren un certain Nadril m’apprit qu’il n’était pas au Vieux Chêne pour des raisons qui ne me regardaient pas. Soit, insister paraissait malvenu, inutile alors de rester plus longtemps. Pourquoi ne pas en profiter pour explorer la partie nord de ces bois mystérieux ? Tymora m’avait permis d’y découvrir de multiples secrets et je comptais sur elle pour qu’il en soit ainsi de nouveau. Je ne fus pas déçue ! Boilune est l’une des zones les plus dangereuses des Marches d’argent, la nature y est hostile et le seigneur bestial a offert ces bois à ses meutes sanguinaires… Avec toutes ses rumeurs en tête quelques bruits sourds suffirent à nourrir mon imagination et à me faire paniquer. Le temps de me dissimuler derrière un sort d’invisibilité et je décampai vers l’abri naturel le plus proche. J’y repris mon calme protégée une paroi rocheuse, traquant pendant plusieurs minutes le moindre signe d’hostilité… Rien, les bois baignaient dans un silence total… Enfin presque total, un petit air lancinant, doux et entêtant vint troubler la quiétude de mon refuge. Il ne fallut pas longtemps à cet air pour convaincre mon insatiable curiosité de le suivre. Flottant à travers les massifs rocheux il me guida sur un chemin sinueux jusqu’à une impasse où se dressait un escalier sculpté à même la roche. Dominée par ma soif de découverte je laissai la mes angoisses et m’élançai sur ses marches mystérieuses. Je gravis une cinquantaine de marches et empruntai un tunnel sombre et étroit qui déboucha sur une enclave rocheuse.
Ce lieu respirait la tranquillité une filet d’eau jaillissait de la roche et emplissait un bassin naturel encadré de colonnes de marbres jaunies serties de couronnes de lierre. De petites formes étincelantes évoluées au sein de ce paradis perdu au beau milieu de Boilune ; je les reconnu tout de suite c’était des pixies ces petites fées espiègles que nombres de mes camarades avaient choisies pour familier et c’est d’elles qu’émanait la mélopée obsédante qui m’avait conduite en ce lieu. Lentement je m’approchai du bassin d’eau pour y pénétrer comme hypnotisée par tant de beauté. Soudain de petites lucioles jaillirent de l’eau et entamèrent une danse autour de moi, le paysage se déforma et une série de couleurs vives m’assaillirent me forçant à fermer les yeux… Lorsque je les ai ouvris j’étais dans le tronc d’un arbre mort, une odeur de charogne agressa mes narines, autour de moi se dressait une horde d’arbres noueux et agressifs : La Tourbière du démon… Comment était ce possible ? Je venais de parcourir plus de 100 km en quelques secondes ! Puis je réalisai : ce lieu, les fées, les lueurs ! Je venais d’emprunter un chemin féerique, un chemin de traverse. Le temps de relancer mon sortilège d’invisibilité qui faiblissait et je repris le chemin de traverse dans le sens inverse. Animée par cette fabuleuse découverte je pris le chemin du retour pour le Collège de la Dame ; j’y passais plusieurs jours frénétiques à en savoir plus sur les chemins de traverse et c’est armée de ces informations que je parvins à en découvrir deux autres dans la dizaine qui suivit. Quelle découverte ! Il fallait que j’en fasse part à mon ami druide et je pensais alors qu’il partagerait mon enthousiasme mais il en fut tout autrement …
En effet je compris l’ampleur de ma bêtise quand eut enfin lieu la discussion espérée. Je vois encore le visage grave d’Isendur lorsqu’il m’annonça qu’il était déjà au courant de tout, des esprits sylvestres l’avaient contacté, il avait rencontré les … gardiens. Chacun de ses mots raisonnent encore dans ma mémoire : « La relation qui lie les gardiens et les chemins de traverse est fusionnelle. Même si tes intentions n’étaient pas malveillantes les traversées que tu as faites ont été ressenties comme des viols… Les gardiens demandent réparation, ils veulent ta vie ». La foudre venait de s’abattre sur moi et les quelques secondes ou je restai sonnée me parurent une éternité. Ce fut le ruissèlement des larmes sur mes joues et le tremblement de mes mains qui me sortirent de cette léthargie. Isendur tenta de me rassurer en me garantissant que je ne risquerai rien au sein du Lunargent mais cela ne fit qu’accentuer ma détresse : moi qui élaborait tous les stratagèmes pour me faufiler hors du Collège, qui ne vivait que pour parcourir le monde, j’allais être prisonnière de cette cité ! Isendur me promit de trouver une solution et proposa de me reconduire chez moi. Le chemin du retour fut silencieux, le monde apparaissait sinistre à mes yeux et c’est lugubre que je parvins dans ma chambre. Mon état ne s’améliora pas les jours suivants, je passais mon temps dans la bibliothèque à chercher, sans succès, une solution miracle sans me soucier de ma santé de toute façon je ne trouvais plus ni le sommeil ni le l’appétit. La faim et le sommeil pouvaient bien déformer mon visage un sortilège d’illusion mineur dissimulait mon état famélique aux yeux de tous. Ce manège dura jusqu’à la dizaine suivante quand la concierge vint m’annoncer qu’un elfe de Boilune m’attendait dans le hall. En le rejoignant j’eu peur qu’il découvre mon état, les illusions n’ont guère d’effet sur un aveugle, mais je parvins à ne pas éveiller ses soupçons en jouant sur les intonations de ma voix : - Bonjour messire Dy’Neren, j’espère que votre venue est de bonne augure ? - Bonjour Cixi. J’ai fais part de votre situation aux membres du conseil et il en ressort quelques lueurs d’espoir, m’annonça t’il. - Bien … Venez nous serons mieux autour d’une table pour en discuter. L’Auberge du Cerf vous connaissez ? - Aucunement. - Vous verrez on y mange très bien ! C’est ainsi que nous nous retrouvâmes assis devant une table de cette auberge réputée. Mis à part le personnel la grande salle était vide et les échangent qui s’en suivirent ne furent que plus lourds. - Je vais être franc Cixi il n’existe que deux solutions pour mettre fin à toute cette histoire et l’une comme l’autre sont des plus périlleux, dit il avec gravité. - Je vous écoute… - Pour que les gardiens te gracient tu devras comparaitre devant un tribunal féerique ou réaliser un acte de leur choix en signe d’expiation. Dans le premier cas le jury ne sera probablement pas bien disposé à ton égard, dans le second l’action relèvera surement de l’impossibilité. - Que dois je choisir, l’écriai je tandis que mes larmes mettaient à mal mon sortilège d’illusion ? Vous pourriez me défendre devant ce tribunal, leur expliquer que tout cela n’est le fait que de mon insouciance, ils ne pourront pas condamner quelqu’un d’aussi jeune que moi ! - Hélas je ne crois pas être en mesure de te défendre car les lois et les normes qui régissent le monde féerique sont différentes du notre et je n’en connais pas les termes mais je sais que tu ne dois pas compter sur une quelconque pitié de leur part. Le choix t’appartient Cixi et je te soutiendrai quelque soit ta décision. - ... Je réaliserai l’acte de leur choix, laissais-je échapper avant de m’écrouler au pied de ma chaise. La faim, la fatigue et l’angoisse avaient eu raison de moi mais mon enchantement semblait avoir résisté… Lorsque j’ouvris les yeux quelques secondes plus tard on me faisait avaler une boisson sucrée et on me tendit un linge propre pour essuyer les traces de vomissures qui parsemaient ma tunique. Finalement cette perte de connaissance n’était pas si mal venue … Isendur m’aida à me relever et me convint de retourner au Collège pour me reposer. Soit, de toute façon je n’étais pas en mesure de m’opposer à cette décision. Une dizaine de pas hors du restaurant et je m’effondrai de nouveau. Lorsque je réveillais j’étais chez moi, un visage amical me saluait d’un sourire, ce même visage qui m’avait tant faite rêver quand j’étais enfant.
[Suite] Mon oncle Nomin sut trouver les mots pour me redonner espoir en l’avenir et surtout ceux pour me convaincre d’affronter mes erreurs ; il me raconta comment lui aussi s’était retrouvé au fond du gouffre lors de ces voyages et comment il s’en était dépêtré. Ses récits d’aventure et l’attention de toute ma famille parvinrent à me remettre sur pieds en quelques jours ; c’est à ce moment là que mon oncle en profita pour m’annoncer qu’on lui avait remis une lettre de messire Dy’Neren, qui me réitérait son soutient et disait qu’il m’épaulerait dans cette épreuve, et qu’il comptait me mener chez mon ami du beau peuple le lendemain. J’eu beau essayer de retarder l’échéance par tous les moyens je n’étais pas de taille à lutter contre les sortilèges de téléportation de mon oncle qui me conduisirent au Vieux Chêne en un éclair. Il me confia à Isendur et reparti en me clament sa confiance en ma réussite … J’aurais aimé être aussi sure que lui. Puis les évènements défilèrent à une vitesse folle : passage devant le conseil de Boilune, la traversée des bois et l’escalier fatidique… je ne contrôlais plus rien, c’est eux qui me contrôlaient. Je descendis les marches de pierre avec peine, la respiration lente, et vint me présenter devant le portail. Les gardiens ne se firent pas attendre et m’accueillirent toutes lances dressées : ça commençait mal ! Isendur calma le jeu, me permit de présenter mes excuses et d’offrir mon âme et mon corps pour les réparer par une action de leur choix. Visiblement mes excuses ne leur fit ni chaud, ni froid mais je vis dans leurs regards l’intérêt qu’ils portèrent à la deuxième partie de mes propos. J’eu le choix entre deux tâches, l’une au nord de la Rauvin l’autre au sud. Après une rapide discussion Isendur j’optai pour le nord et le verdict tomba comme un couperet : trouver quatre dents de dragon en moins de quatre jours ! Je crois qu’à ce moment mon accablement n’avait d’égal que la profonde jouissance qui brillait dans les yeux de mes juges et encore une fois c’est mon compagnon qui me sortit de ma torpeur pour quasiment me traîner de force jusqu’au conseil du Vieux Chêne. Je ne sais plus très bien ce qui s’est dit dans cette grande salle boisée, à vrai dire j’étais terrifiée par ce qui allait advenir que je ne faisais pas très attention à ce qu’il s’y déroulait jusqu’à ce qu’un des trois membres fit allusion à la présence d’un chef orque à l’armure ornée de quatre crocs de dragons sur le front nord…
Quand nous arrivâmes sur le front l’atmosphère était tendue, les troupes attendait une attaque orque et on nous accueillit avec autant de chaleur qu’un blizzard jusqu’au moment ou j’aperçus Vladimir, un étudiant de dernier cercle à qui l’on avait permis de se rendre sur le front, qui accepta de nous présenter au capitaine Eldrith pour résoudre mon affaire à condition d’aller nous mettre à l’abris dans l’ancienne caserne d’un village en ruine. Soit, de toute façon avec les militaires on a peu de choix c’est oui ou déguerpir alors ce fut oui. Mais on peut dire que Vladimir eut le nez fin car on ne put échanger que quelques paroles avec le capitaine avant qu’une horde verdâtre pénètre dans l’enceinte de la forteresse. Le chaos du combat m’enveloppa et tandis que je lançai quelques sorts je vis Isendur à mes cotés en appeler aux forces de la foudre alors que les soldats de la légion d’argent se battaient fougueusement, menés par un capitaine indomptable et audacieux. Mais l’afflux des vagues orques poussa le capitaine à ordonner la retraite au niveau supérieur. Une fois en haut quelle ne fut pas ma stupeur lorsque je ne pus trouver le visage de Vladimir parmi les hommes qui étaient parvenus à se replier. Je voulu redescendre le chercher mais le capitaine stoppa ma course en me projetant en arrière d’un geste brusque qui me plaqua au mur de l’étroit couloir… Finalement la pugnacité des troupes et la puissance des sorts de messire Dy’Neren vinrent à bout de l’attaque orque. Nous aidâmes à transporter les quelques survivants parmi lesquels, grâce à Mystra, Vladimir qui se remettrait rapidement de ses blessures. Je me figure que c’est à ce moment que le vent tourna en ma faveur lorsque, parmi les cadavres orques, passa l’armure tant espérée : j’étais sauvée !
Nous revîmes triomphant dans l’enclave rocheuse de Boilune ou j’avais reçu mon jugement. Manifestement les gardiens n’avaient pas pensé à cette éventualité et le ton monta quand ils s’aperçurent que les quatre dents de dragon demandées n’avaient pas été fraichement prélevées sur un de ces grands reptiles. Une joute verbale s’entama alors entre les gardiens et ma bonne étoile venue de Boilune. Isendur lança une charge de front qui cloua le bec à ces faunes hystériques. Leur défaite fut telle qu’ils en seraient sans doute venus aux armes si une reine des fées n’avait irruption pour leur faire respecter leur parole comme les y assigne la loi du peuple féerique. Je n’en avais jamais vue avant et je crois que sa beauté, son élégance et sa grâce resteront toujours ancrées en moi avec cette idée qu’elle fut l’annonciatrice de ma liberté retrouvée. Nous repartîmes après avoir remercié ma bienfaitrice et je profitai de son départ pour sauter dans les bras de celui à qui je devais la vie.
En définitive je crois avoir compris la leçon mais seuls les dieux savent de quoi l’avenir est fait.
[HRP][Isendur si tu as des corrections à apporter n'hésites pas parce je ne suis plus totalement sure du déroulement des événements].
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