Ca sent le brulé ...

A la tombée du crépuscule de la fumée s'est répendue dans le Boilune, menant à toutes les narines de ses habitants l'odeur acre de la chaire brulée ....

Quelques jours plus tard, les bûcherons de Hautegarde furent les premiers spectateurs d'un bien étrange, l'entrée des Boilune était orné d'une décoration plutôt morbide: Deux têtes d'orques avaient été planter sur des piques et placé là comme un avertissement. Tout d'abord inquiet, les murmures ne se firent pas attendre, moultes questions vinrent à leur lévres. Aprés de nombreuses minutes d'hésitation, le plus vieux d'entre eux pris la parole, suggérant que si cela devaient les concerner les habitants du Boilune n'auraient nullement tolérer leurs présences depuis tants d'années. Rassurer sans pour autant être serein, les bûcherons se dirigèrent vers le lieu de travail habituel, reprenant leur train-train quotidien se demandant qu'est se que tout ceci pouvait bien cacher.


Plus loin dans les profondeurs de la forêt, d'autres "trophées" gisaient çà et là: des corps d'orques hérissés de fléches. Le message était clair pour faire comprendre aux orques que nul ne s'en prenait impunément aux habitants de Boilune sans en subir les conséquences. Avec pour but de leur signifier que bien que tolérer, leurs hôtes ne se gêneraient nullement pour les exterminer jusqu'au dernier si ceux-ci se montrer aggressifs. Mais les elfes esperaient aussi qu'ainsi les orques chercheraient à faire comprendre au coupable par leur méthodes "délicates" qu'il ferait bien de ne plus se remontrer sur le lieu de ses agissements et qu'il ne serait pas acceuilli à bras ouverts ni par les siens, ni par les autres habitants du Boilune...

C'est dans l'aprés-midi que l'attention des bûcherons de Boilune fut attirer par des cris bestiaux venant des profondeurs du bois. Tantôt des râles rauques semblant vouloir relâcher toute la rage de son auteur, tantôt des hurlements canins semblant vouloir inspirer la terreur aux coeurs des protagonistes. Il ne fallut pas bien longtemps pour que l'inquiétude qui étreignait l'âme des honnetes travailleurs de Hautegarde ne se transforme en peur insondable. Ceux-ci prirent la fuite aussi vite que possible vers les remparts protectrices de la petite bourgade, abandonnant à la hâte leurs outils sur le lieu de travail. A peine avaient-ils tourner le dos que des ombres dansèrent au travers des pins et des chênes centenaires, le tout agrémenter de cris de guerres, d'insultes, de bruits métalliques sourds et de soupirs d'agonie...

Du haut des remparts de Hautegarde, le vent apporta toute la nuit l'annonce d'une chasse des lycans. Hurlements obscurs terrorisant les habitants du bourg, rassemblés autour du feu de bois dans leurs modestes chaumières. Il n'en fallait pas plus pour dissuader les bûcherons d'y retourner avant plusieurs jours...

Encore une fois Boilune fut le lieu d'une tragédie donc il était le théâtre depuis des générations et des générations.